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  • : Dans un souci de créativité, de mémoire, de partage, vous trouverez ici tout mon univers. Des mots pour les larmes, la sueur, les doutes mais aussi et surtout le miel de ma vie. En espérant que vous aimerez flâner dans mon chemin d'écriture.
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Vivre est ce qu'il y a de plus rare au monde. La plupart des gens existent, c'est tout.

Oscar WILDE

Ose devenir qui tu es. Ne te tiens pas quitte à bon compte.

Il y a d'admirables possibilités en chaque être.

Persuade-toi de ta force et de ta jeunesse.

Sache te redire sans cesse : " Il ne tient qu'à moi."

André GIDE

Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.

Jacques PREVERT

Au Fil Des Saisons

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Adresses des éditeurs :    voir dans module Bouturage : éditeurs,liens

* Le temps d'un dernier regard   
prose, écrit libre,  publié chez Polyfiction
* La vie n'est qu'un cri  
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°7
* Automne  
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°8
* Hiver                                           
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°10
* Regard de mère               
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°10
* Paris enchanteur                      
 neuf haïkus publiés dans la revue haïkai n° 4 d'août 2007

Herbe folle

Et puis qu’est-ce que ça veut dire différents ? Moi qui ne sais pas me faire cuire un œuf, j’ai passé la journée en cuisine et toi qui n’écoutes que de la techno, tu t’endors avec Vivaldi…C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes…Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’et leur connerie, pas leurs différences….
 
Laisse moi te dire ….. à propos des intellectuels justement …C’est facile de se foutre de leur gueule…Ouais, c’est vachement facile…Souvent , ils ne sont pas très musclés et en plus, ils n’aiment pas ça , se battre …Ça ne les excite pas plus que ça les bruits de bottes , les médailles et les grosses limousines, alors oui, c’est pas très dur …il suffit de leur arracher leur livre des mains, leur guitare, leur rayon ou leur appareil photo et déjà,ils ne sont plus bons à rien ces empotés …D’ailleurs, les dictateurs,c’et souvent la première chose qu’ils font : casser les lunettes, brûler les livres ou interdire les concerts, ça leur coûte pas cher et ça peut leur éviter bien des contrariétés par la suite…mais tu vois, si être intello ça veut dire aimer s’instruire, être curieux, attentif, admirer , s’émouvoir, essayer de comprendre comment tout ça tient debout et tenter de se coucher un peu moins con que la veille, alors oui, je le revendique totalement : non seulement je suis une intello,mais en plus je suis fière de l’être…Vachement fière même ….
 
Pour la première fois et tous autant qu’ils étaient, ils eurent l’impression d’avoir une vraie famille. Mieux qu’une vraie d’ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s’étaient battus et qui ne leur demandait rien d’autre en échange que d’être heureux ensemble. Même pas heureux d’ailleurs, ils n’étaient plus si exigeants. D’être ensemble, c’est tout. Et déjà c’était inespéré.

extraits du livre d'Anna GAVALDA  "Ensemble, c'est tout "
4 septembre 2009 5 04 /09 /septembre /2009 19:12

 


Biographie de Magda Szabô :

Issue d'une famille cultivée de la grande bourgeoisie hongroise, Magda Szabo hérite des dons littéraires de sa mère. Elle commence par écrire des poèmes avant de se lancer dans la fiction. Sa carrière débute avec vigueur après la Seconde Guerre mondiale, et elle apparaît comme le plus grand espoir de la littérature hongroise. Cependant, elle cesse d'écrire après 1948 pour des raisons politiques, et vit en donnant des cours et en faisant des traductions  

Comme tant d'autres écrivains d'Europe centrale, Magda Szabo - née en 1917 - est longtemps restée une femme de l'ombre. Condamnée à l'exil intérieur dans la Hongrie communiste, elle n'est sortie de son purgatoire qu'à la fin des années 1950, après qu'une traduction l'a fait connaître en Allemagne, grâce à Hermann Hesse. «Je lui dois beaucoup. Un jour, il a appelé son éditeur, Fischer Verlag, et lui a dit: "J'ai pêché un poisson d'or! "» racontait récemment celle qui passe désormais pour la grande dame des lettres hongroises.

Elle connaît alors un véritable succès, récompensée par plusieurs prix hongrois. Sa notoriété ne cesse de s'accroître, à l'échelle nationale et internationale, jusqu'en 1987, année où elle publie 'La Porte', Un petit chef-d’œuvre, dont le succès est mondial. Si la Hongrie la considère comme un classique vivant de la littérature, ses livres sont assez peu traduits en France, et il faut attendre 2003 pour pouvoir lire 'La Porte', finalement récompensé par le prix Femina du roman étranger. En 2006, une nouvelle édition du roman 'La Rue Katalin', publié en Hongrie en 1969 puis une première fois au Seuil en 1974, est publiée en France. On y retrouve un thème récurrent dans son œuvre, celui de l'insurrection de 1956. Ecrivain engagée, elle n'a d'ailleurs jamais hésité à aborder des sujets sensibles de sa plume gracieuse et envolée. Le 19 novembre 2007, en fin d'après-midi, la mort vient cueillir Magda Szabo, alors qu'elle est en train... de lire.

 

 

 

 

Résumé :

 

Dans sa maison de la campagne hongroise, la vieille Mme Szöcs attend d’aller à l’hôpital : son mari est en train de mourir. Sur place, le vieux Vince, inconscient, ne la reconnaît pas, et sa dernière phrase est destinée à sa fille trop aimée, Iza. 

 

Une fois le père enterré, Iza emmène sa mère à Budapest, dans son appartement. Elle a tout préparé à la perfection, fait le tri entre meubles à garder et à abandonner, arrangé une chambre de manière parfaite, sans demander à Mme Szöcs ni son avis ni ses envies : elle va lui offrir une vie où elle pourra « se reposer ».

 

Bien sûr, à Budapest, les draps usés et amoureusement raccommodés n’ont pas leur place, les vieux costumes de Vince n’ont rien à faire dans les placards, la bonne Terez fait impeccablement le ménage et la cuisine, quant à Kapitany, a-t-on idée de vouloir emmener un lapin dans un appartement ?

 

Petit à petit, la fragile vieille dame se pétrifie dans le mutisme dans lequel sa fille l’enferme sans même s’en rendre compte, jusqu’au jour où elle décide de retourner au village pour faire élever une stèle sur la tombe de son mari.

 

Les personnages qui gravitent autour d’Iza et de sa mère, Antal  - l’ex-mari d’Iza -  Lidia, l’infirmière, Domokos, l’amant d’Iza, apparaissent comme en flash-back, en noir et blanc très contrasté pour faire ressortir la beauté d’Iza mais aussi sa froideur, sa terrible incapacité à s’oublier et à donner, véritablement donner.


 


Presse :

 

 

« C’est beau et bouleversant comme un mélodrame, pudique, d’une finesse psychologique rare, tenu par une construction et un rythme impeccables. Une merveille dont il serait grand dommage de se passer. »

Page des Libraires

 

 

« Un père, une mère, une fille : entre ces trois êtres, la romancière orchestre un cérémonial subtil […]. Ses personnages tiennent dans le creux de la main. Magda Szabó : une écriture mélancolique, délicate comme la grâce. »

André Clavel, Lire

 

 

« Difficile de résister à cette Ballade qui évoque, on y pense soudain, celle, au cinéma, de Narayama, autre vieille femme digne … un beau livre ! »

Annie Coppermann, Les Echos

  

 

« Après La Porte, prix Femina étranger 2003, Magda Szabó approche au plus près les êtres humains. Sa plume fouille les âmes, sonde les cœurs et campe des décors dont on ne ressort pas indemne. »

 

Côté Femme



A lire absolument : une de mes meilleures lectures de l'été 2009 !

Le récit est tout en demi-teinte, comme une photo ancienne dont les couleurs seraient un peu passées. Il révèle une immense sensibilité à travers l’analyse, très fine, des différents personnages. C’est entre autres une focalisation en perpétuel changement qui permet d’affiner à ce point notre perception. Nous passons sans cesse du point de vue de l’un à celui d’un autre. Nous sommes dans la tête de tous les personnages à la fois, nous vivons leurs questionnements, leurs difficultés, et cela nous permet de les comprendre totalement, d’accepter leurs petits défauts, de comprendre les plus gros. Il n’y a aucun manichéisme chez Magda Szabó. Et tout se passe en douceur et en subtilité. Nous changeons d’opinion sur les personnages, nous nous laissons influencer par les réflexions de chacun au fur et à mesure de notre lecture. Et lorsque nous refermons le livre, aucun personnage ne peut être entièrement rejeté, dénigré, malgré ce qu’il aurait pu faire un live bouleversant de vérité  sur la difficulté  d’aimer, sur l’impossibilité  à aimer.


 

 

  vendredi  4 septembre 2009

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commentaires

S
<br /> Je viens de finir la lecture de ce livre et suis complètement d'accord avec ton ressenti. Beaucoup de descriptions psychologiques, de subtilité dans les sentiments des personnages et les liens qui<br /> les unissent. Cet écrivain a une façon assez particulière de raconter sans que cela paraisse. Je ne sais pas trop comment expliquer cela. Il n'y a aucune démonstration, elle se contente de raconter<br /> une histoire, des situations et on sent beaucoup plus que ce qu'elle n'écrit vraiment. L'histoire en elle-même ne m'a pas trop emballé mais le style est remarquable !<br /> Merci de m'avoir fait connaître ce livre. Je lirai sans doute " La Porte " . Bises<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Ravie que la lectrice  gourmande  et  exigeante que tu es,  ait  apprécié  ce livre et cet auteur que j'aime <br /> !<br /> bises<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> j'ai lu ce livre parce que tu en as parlé avec beaucoup d'intérêt..La fin m'a chagrinée cependant..il semble n'y avoir aucun espoir pour personne,j'aurais aimé que la mére puisse poursuivre sa vie<br /> dans son ancienne maison..mais un accident stupide l'en empêche..J'aurais espéré que la fille prenne enfin conscience de son égoïsme foncier et s'ouvre à un  peu plus de vraie génèrosité...La<br /> fille et la mère dont je parlais dans mon blog sont dans une situation encore plus désespérées mais elles sont aussi plus âgées..Merci de m'avoir fait connaître ce livre !<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Je crois que la fin , c'est aussi la force de ce livre ,  une fin heureuse  aurait -elle été  crédible et que malheureusement <br /> aimer  ne va pas de soi et que l'on peut  aimer mal ,  être handicapé  d'amour , et puis rien n'enmpêche   d'imaginer  une suite  où chacun<br /> aura   médité  sur  sa  façon d'aimer  pour  une  autre  histoire  d'amour  ! en tout cas je suis ravie d'avoir partagé  avec toi cette<br /> lecture  !<br /> <br /> bises<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
C
C'est bien le diable si je ne déniche pas à la bibliothèque ou dans ma librairie ce livre qui accompagnera mes insomnies! Tes coups de coeur donnent envie de plonger dans ton univers avec délice.bises à toi,merci de ces partages, Amitié, Coralie...
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C
<br /> Pas sûre que ce livre calme tes insomnies  , pas  vraiment une berceuse  !  mais je ne doute pas que pour d'autres<br /> raisons  il  te plaira  , il t' interpellera !<br /> <br /> bises<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
J
Hello Chrysthelyne !Heureuse de retrouver ta plume. Merci de nous faire découvrir tes coups de coeur. Je ne connais pas Maga Szabo et ta page est un réel plaisir de découverte. J'ai donc noté cet auteur dans mon petit calepin pour mes prochaines lectures. Quand je vois tout ce qui y est déjà noté, il me faudra 100 ans au minimum pour tout lire. Avec les nouvelles technologies peut-être que je les aurai ????
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C
<br /> J'ai moi aussi  au moins pour  100 ans de lecture devant moi ! ça  fait  presque peur  !!!!!!!!!!<br /> <br /> à très bientôt  Javotte<br /> amicalement<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
K
Salut Chrystelyne ! Finies les vacances ? merci pour cette suggestion de lecture, tu m'as donné l'envie.
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C
<br /> Quelle plaisir de te croiser  dans mon jardin !<br />  à très bientôt  Kalire et bonne lecture  !<br /> <br /> bises<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
J
On ne peut qu'hadérer à ton argumentation. Je t'en reparle dès que je l'ai lu.
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C
<br /> OK et  je ne pense pas  que  tu regretteras , ce livre mérite  vraiment  d être lu aussi bien pour<br /> le fonds  que pour la forme  !<br /> <br /> amicalement<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
G
IL faut absolument que je me procure ce livre...Le terrible, c'est que des gens qui aiment de cette façon-là, ça existe pour de vrai..et ça fait peur!
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C
<br /> Etonnant  n'est c e pas ? cette similitude entre ton article "une fille et  sa mère" <br /> et ce livre !J'étais  sûre qu'à ton tour  tu serais  interpellée !<br /> <br /> <br /> bises <br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
D
Je vais me précipiter sur cette lecture !La vie de cette auteure me ramène à "la calligraphe", une femme turque qui n'a pas "le droit" de vivre de son art.... Un beau portrait féminin, lui aussi.Merci pour ce partage d'émotions, et pour cette envie de lire que tu nous transmets avec bonheur et ... curiosité !
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C
<br /> Je suis sûre que tu vas aimer  cette  magnifique  écriture  et  cette sensibilité   et ce style  si personnel<br /> ! j'avais déjà été enchantée par  son roman précédent "la porte" , j'ai retrouvé  dans  celui là  ce ton nouveau , cette profondeur , cette origninalité  d'écriture  ,<br /> qui m'avaient  conquise  !<br /> <br /> bises et bonne lecture !<br /> amitié  chrystelyne<br /> <br /> <br />
S
Je note !
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C
<br /> Et quand  tu l'auras  lu , si tu n'en parles pas  dans ta chronique radio ,  dis moi ce que  tu  en as pensé  !<br /> <br /> amicalement<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />