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  • : Dans un souci de créativité, de mémoire, de partage, vous trouverez ici tout mon univers. Des mots pour les larmes, la sueur, les doutes mais aussi et surtout le miel de ma vie. En espérant que vous aimerez flâner dans mon chemin d'écriture.
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Vivre est ce qu'il y a de plus rare au monde. La plupart des gens existent, c'est tout.

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Il y a d'admirables possibilités en chaque être.

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Sache te redire sans cesse : " Il ne tient qu'à moi."

André GIDE

Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple.

Jacques PREVERT

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* Le temps d'un dernier regard   
prose, écrit libre,  publié chez Polyfiction
* La vie n'est qu'un cri  
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°7
* Automne  
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°8
* Hiver                                           
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°10
* Regard de mère               
poésie publiée dans les cahiers de poésie n°10
* Paris enchanteur                      
 neuf haïkus publiés dans la revue haïkai n° 4 d'août 2007

Herbe folle

Et puis qu’est-ce que ça veut dire différents ? Moi qui ne sais pas me faire cuire un œuf, j’ai passé la journée en cuisine et toi qui n’écoutes que de la techno, tu t’endors avec Vivaldi…C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes…Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’et leur connerie, pas leurs différences….
 
Laisse moi te dire ….. à propos des intellectuels justement …C’est facile de se foutre de leur gueule…Ouais, c’est vachement facile…Souvent , ils ne sont pas très musclés et en plus, ils n’aiment pas ça , se battre …Ça ne les excite pas plus que ça les bruits de bottes , les médailles et les grosses limousines, alors oui, c’est pas très dur …il suffit de leur arracher leur livre des mains, leur guitare, leur rayon ou leur appareil photo et déjà,ils ne sont plus bons à rien ces empotés …D’ailleurs, les dictateurs,c’et souvent la première chose qu’ils font : casser les lunettes, brûler les livres ou interdire les concerts, ça leur coûte pas cher et ça peut leur éviter bien des contrariétés par la suite…mais tu vois, si être intello ça veut dire aimer s’instruire, être curieux, attentif, admirer , s’émouvoir, essayer de comprendre comment tout ça tient debout et tenter de se coucher un peu moins con que la veille, alors oui, je le revendique totalement : non seulement je suis une intello,mais en plus je suis fière de l’être…Vachement fière même ….
 
Pour la première fois et tous autant qu’ils étaient, ils eurent l’impression d’avoir une vraie famille. Mieux qu’une vraie d’ailleurs, une choisie, une voulue, une pour laquelle ils s’étaient battus et qui ne leur demandait rien d’autre en échange que d’être heureux ensemble. Même pas heureux d’ailleurs, ils n’étaient plus si exigeants. D’être ensemble, c’est tout. Et déjà c’était inespéré.

extraits du livre d'Anna GAVALDA  "Ensemble, c'est tout "
22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 18:02
La fin des terres
 
Pièce de Philippe Genty
Genre : contemporain
Durée : 1h40
Metteur en scène :  Philippe Genty, Mary Underwood
Assistante à la mise en scène : Clélia Colonna
Musique : Serge Houppin, Henry Torgue
Costumes : Charline Beauce
Lumière : Philippe Genty, Emmanuel Laborde
Interprètes : Amanda Barter, Nikola Krizkova, Sébastien Lenthéric, Pierrik Malebranche, Pierre-Henry Nohé, Nancy Rusek, Simon T.Rann
Techniciens/manipulateurs :
Emma Scaife, Rodolphe Serres
Plasticiens :
Sébastien Puech, Carole Allemand, Romain Duverne, Philippe Brabetz
Assistés deMioko Tanaka et Sophie Coëffic
Régisseur lumière : Jean-Luc Passarelli / régisseur son : Pascal Laajili / régisseur plateau : Emmanuel Rieussec / responsable technique : Olivier Pot / responsable des constuctions : Emmanuel Laborde
 
Dérives de rêves
Au milieu des années soixante-dix, Philippe Genty entreprend de mettre de l’ordre dans son chaos mental, encombré de chimères, de cauchemars de gosse, de féeries lumineuses et de peurs mal soignées. Son univers, « foutraque » d’objets farfelus et animés, fait valser des fantasmagories dans l’apesanteur. Ses figures, peuplades d’un subconscient agité, prennent forme et vie dans des spectacles de renommée mondiale, de genre resté indéfinissable.
Tableaux vivants d’un surréalisme en action, La Fin des terres, dernière création, oppose deux êtres, égarés dans leurs vides secrets et respectifs. Ils se lancent dans le périlleux voyage de la rencontre de l’autre, quête risquée. Premiers désirs, premiers effrois et désarrois. Les personnages se hasardent à un parcours initiatique aux directions des plus improbables, jusqu’à côtoyer des êtres virtuels. Ils apprivoisent le désert, s’évadent dans des bulles de lumière. Ils aspirent à l’infini, croisent des laquais de fortune, des balayeuses d’obscurité et des effaceurs d’ombres.
Sept comédiens, danseurs, manipulateurs, cherchent à rejoindre « le chemin qui mène là-bas au-delà de l’horizon » et bâtissent du même coup un édifice théâtral d’émotions et d’images inédites.
 
Synopsis
La Fin des terres est le récit d’une rencontre entre deux êtres et de sa résonance imaginaire dans le paysage des songes. Un personnage s’agite dans une mystérieuse investigation. Il se sent épié, croise d’autres personnages qui jalonnent son cheminement. Une petite femme balaie l’obscurité. Un grand homme efface l’ombre de celle qui semble être l’objet de la recherche. Ils la guident, la déplacent, l’aident, la poussent. Elle tombe, elle roule. Ils l’ignorent. Ils ouvrent une valise et en sortent des objets. Nos souvenirs et nos sensations épousent le mouvement de la vague qui métamorphose sans cesse le plateau…
 
La mouvance des images qui raconte cette recherche éperdue d’une mystérieuse figure féminine, est une chorégraphie de personnages et d’idées comme Philippe Genty aime les concevoir. Des créatures énigmatiques surgissent dans des paysages suggérés qui entretiennent la confusion entre illusion et réalité dans un décor en perpétuelle métamorphose. Ils sont autant acteurs, danseurs que manipulateurs d’objets et d’apparitions féeriques. Comme dans les rêves, les personnages sont là on ne sait trop comment, surgissent, disparaissent sans qu’on y prête forcément attention, remplacés par d’autres. Un univers d’illusions et de féerie.
 
Les mots du metteur en scène :
 
D’illusions en réalités
Comme chacun sait la réalité copie l’illusion. D’illusions en réalités, la Compagnie Philippe Genty, parcourt un univers où les images absurdes, dérisoires, cruelles s’emboîtent sur un mode associatif sans logique narrative, comme dans un rêve. Des images qui retrouvent d’anciennes blessures, réveillent des premières peurs, des premiers désirs et témoignent de nos vertiges intérieurs. Un théâtre où le comédien s’affronte aux objets aux matériaux. Un affrontement physique qui saisit et fixe dans l’espace l’homme face à ses propres conflits. Un théâtre où l’homme transcende sa condition misérable pour s’élever jusqu’à rêver d’infini.
 
Un théâtre où la magie et l’illusion sont là pour fissurer le rationnel et se glisser dans l’univers du subconscient, laissant le spectateur prolonger les images qui lui sont proposées et s’envoyer à ses propres miroirs.
 
Philippe Genty
 
La critique :
Rater un spectacle de Philippe Genty, c'est s'interdire deux heures de poésie pure, d'enchantement salvateur et de plaisir des yeux et du cœur." Paris Capitale "La Fin des Terres" commence au bout du monde, là où les êtres humains se retrouvent confrontés aux situations que leur subconscient avait jusqu'ici refoulées. Car le propos de Philippe Genty, dans ses spectacles à la croisée de la danse, du théâtre, et de la marionnette, est de faire entrer le spectateur dans un voyage, dans un monde ouverts sur des questionnements et des doutes. Et l'emmener au centre du rêve, avec ses apparentes incompréhensions, ses visions récurrentes, ses phobies, ses monstres. Dans cette nouvelle création, il avait envie de suivre un personnage qui essaie de rentrer dans l'univers d'une femme qui elle-même reste protégée dans sa bulle. Sur scène, sept acteurs-danseurs, plongés dans des flots de lumière intenses, mêlés à des marionnettes incroyables et des tableaux somptueux, campent des personnages doubles, confrontés à de drôles de démons. C'est bien la Fin des Terres, là où commence l'imaginaire.
 
Les Échos Un gouffre d’images poétiques, surréalistes où l’on s’engloutit comme un rêve. Magnifique. 
Le Parisien Théâtre hors normes. Occasion unique de découvrir un des aspects les plus fascinants du théâtre français. 
 
Manipulateur d’images, maître des illusions d’optique, poète de la scène, bricoleur de fantasmes, Philippe Genty sollicite la métaphore comme la fleur les abeilles, sans que son art puisse se couler dans la moindre alvéole. Les amateurs d’étiquettes en sont pour leurs frais. Ce magicien-là campe sur des terres singulières en même temps qu’il patrouille sur tous les territoires du théâtre, de la danse, de la marionnette, du cirque. La musique joue à parts égales avec la lumière, dans la plasticité et la profondeur de spectacles qui emmêlent, jusqu’à les confondre, l’enchantement et la cruauté, l’humour et l’angoisse.
Avec son nouveau spectacle, La Fin des terres dont le titre même laisse entendre autant d’envolées que d’abîmes, il se plaît, avec sa complice Mary Underwood, à embrouiller les frontières, à déplacer les horizons, à touiller des énigmes effroyables et délicieuses.
Sous l’oeil de laquais qui sont peut-être des infirmiers, une petite femme tente de balayer l’obscurité tandis qu’un géant s’évertue à effacer les ombres de celle qu’il cherche. Des corps chutent et flottent, le vivant s’affronte à l’inerte de la matière, pour une errance au coeur de nos déserts intérieurs. À nous de découvrir « ce qui se trouve quelque part au-delà de la fin des terres
 
Avis personnel :
Féerique, bluffant, magique, une symbolique très marquée, la technique au service du questionnement et de la poésie à l’état pur, magnifique !

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commentaires

L
J'ai vu La fin des terres hier soir et j'ai aussi beaucoup aimé ce spectacle, qui est absolument époustouflant visuellement et techniquement : de toute  beauté, lumières superbes, inventivité pour la mise en scène (apparitions et disparitions des danseurs), originalité... Par contre, je n'ai rien, mais alors rien compris à l'histoire... Mais, finalement, ce n'est pas si grâve, je me suis laissée bercer et j'ai passé un très bon moment ! Je peux mettre un lien vers ton blog pour ta super critique ?
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C
<br /> Je crois qu'il n'est pas essentiel de toujours tout comprendre ! si on est touché , interpellé, ému , c'est  gagné  !<br /> <br /> Pour le lien  bien sûr ,  ce blog se veut partage  et j'espère te revoir  ainsi que tes amis très vite  !<br /> <br /> très bon week-end  à toi et merci de ta visite<br /> chrystelyne<br /> <br /> <br />
C
Tu es femme de culture, j'aime cette manière que tu as de mettre en avant la production des autres. Tu es généreuse.
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